15h26 ..... j´en peux plus !

j´arpente la ville depuis 11h ce matin dqns ce dedale d´Avenues, de rues, de venelles toutes plus colorees les unes que les autres ..... heu sorry je maiitrise pas bien le clavier QWERTY.

Il y a ici une ambiance etrange, bouillonnante de vie sur chaque coin , chaque metre, un trafic intense et bruyant, le tout sous le soleil implacable a 3650m d´altitude....Bien que ce matin avant de sortir , j´ai enduis ma tronche d´indice 50 (si si je jure c´est vrai) ben j´ai quand meme la peau qui brule et les yeux qui piquent ; mes solaires ne quittent pas mon nez sauf la pour ecrire le texte en terrasse (sous un parasol) "en la Plaza del Estudiante", qui par son trafic peut faire penser à la place de l'Etoile à Paris, mais avec des palmiers géants, un ciel ultra bleu, une vue sur l'Illimani.

Alors j'en profite pour tester l'infusion local, à savoir le "maté coca" (donc infusion à base de feuilles de coca) qui possède des vertus énergétiques et autres propriété, notamment pour les européens qui débarquent d'une faible altitude ! 

Coca maté + empandas de queso (humm.... trop bon !! existe en version poulet et boeuf, mais j'avais la dalle et ça fait du bien).

Bref, depuis ce matin donc je me surprends à déambuler dans ce tintamare incroyable, une fanfare de klasons de voitures, cars, camions, camionnettes, fourgonnettes, mais munie d'un plan de la ville, j'ai réussi à ralier l'agence Terra Andina pour faire connaissance avec les filles qui étaient mes contacts pour ce voyage. trop cool. Manola sera mon accompagnatrice pour le Sud du Pays durant 2 semaines.

Cette ville est surprenante, impressionante. Les petits parc en hauteur (oui les jambes le savent) offrent une vue imprenable sur l'Illimani (qui culmine à 6465 m), toujours enneigé, vue que les amoureux locaux viennent aussi admirer, et se prendre en photo devant... ce qui m'a vallu une expérience amusante ce midi, en devenant "l'amiga" qui veut bien prendre les gens en photo.

Je me remets en route pour gagner la place Murillo (Siège de la Présidence) en faisant un détour par la rue Linares pour ses échopes typiques et colorées....je crève de chaud, il ne fait que 15°, mais avec cette réverbération et l'altitude , ça épuise.

Place Murillo : un truc hallucinant, vivante, envoutante, les drapeaux flottent au vent avec leurs couleurs flamboyantes, des façades magnifiques, des arbres super, et une éééénorme colonie de pigeons. Et aussi une chose, que je n'avais vu nulle part ailleurs, l'horloge du Parlement a ses chiffres à l'envers. Très étrange la sensation sur cette place, de l'inpensable, improbable, que je vois de mes yeux. Des hommes avec le visage complètement cagoulés qui proposent de cirer les chaussures, ce qui ne semble pas gêner les badauds outre mesure et qui semble normal, cela fait partie du quotidien de la rue. Puis les glaciers ambulants, habillés tout de jaune ou de blanc, puis les femmes (cholitas) qui passent avec des plateaux de crème au fruits.
Je reviens sur les pigeon : je ne sais pas s'ils vouent un culte particulier à cet animal (plus tard je saurai que non), mais il y a des vendeurs ambulants de sachets de graines de maïs exprès pour les pigeons. Ce qui fait la joie des petits et des grands, des hordes s'abattent sur eux en volants de partout. Etonnant même que je me sois pas pris une fiante au passage. 

La fin d'après-midi arrive, le soleil descent vite et la fraîcheur arrive, et ça commence à cailler sérieux. J'ai remis ma doudoune sans manche, et la veste gore-tex (je jure qu'il y a rien de trop, parce que le vent se lève), et j'ai entrepris de regagner l'hotel en circulant dand les rues animées (une échope tous les 3 mètres !), et les magasins ne ferment pas à 19h ici.
Bon, faut que je le dise, c'est en se perdant dans une ville ou un quartier que l'on ne connait pas, sans parler la langue locale (depuis j'ai appris), que l'on apprend à se repérer, à apprendre à demander son chemin (les gens sont gentils et serviables, ils répondent toujours, même en accompagnant parfois), et même sans demander, les gens viennent directement nous expliquer. C'est sûr, j'ai pas vraiment le look bolivien, donc j'suis une touriste.
Donc sur le chemin du retour, faire quelques petits achats, observer les cholitas vider le poisson et le frire dans une bassine d'huile douteuse.

Donc en terrasse jécris sur le cahier et le soir je tape sur ordi bolivien de l´hotel ;
sauf que la jsuis dead et que je vais dodoter; ya du texte et des photo mais suis vraiment en vrac;;;;;

Demain matin je pars pour 4 jours, retour ici au meme hotel vendredi soir .....Hasta Pronto !